Et si tu te taisais un peu, pour voir ?

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Il y a quelques jours, comme l’avez peut-être vu passer sur le groupe de l’Académie, nous étions une douzaine de chanceux à participer à la formation de Paul Buresi.

« Gestion de la voix et Prise de parole »

J’avoue, dit comme ça, ça ne fait pas vraiment vibrer (même si ça devrait, tellement maitriser sa voix est important dans notre métier… et dans notre vie).

Ça ne fait pas vibrer… tant que tu n’as pas rencontré Paul.

Paul, je l’ai découvert une première fois lorsqu’il est venu se former à l’hypnose à Orléans.

Puis j’ai découvert le Paul formateur. À partir de là, tu rentres dans une autre dimension : la sienne.

On lui a déjà fait une tonne de compliments à la fin de sa formation, je ne vais pas en refaire ici sinon il risquerait de développer un égo deux fois comme le mien. Maintenant, si je devais le définir en un mot, je garderais celui-ci : VIVANT.

Paul est vivant, entier, puissant, drôle, pertinent (très), passionné et chirurgical. Et forcément, sa formation est à son image. Autant te dire qu’on ne s’est pas ennuyé pendant cette formation intense de 2 jours.

Je ne te parlerai pas ici du contenu de la formation, de tout ce qu’il nous a appris, de comment il a permis à chacun d’entre nous de se trouver, de placer sa voix sans se fatiguer, etc. Tout ça, tu pourras le découvrir par toi-même.

Je préfère te parler de ce qui m’a marqué tout au long de ces 2 jours.

La puissance de ce que partage Paul, c’est qu’environ toutes les 10 minutes, il te balance un truc qui fait tilt dans ta tête, avec ses petites phrases bien à lui, comme ça l’air de rien.

En voici une qui résonne encore particulièrement en moi :

Plusieurs fois, au cours de la formation, nous sommes amenés à lire à haute voix quelques phrases d’un texte (« le texte n’est que le prétexte »). Puis Paul nous guide avec une précision dingue qui nous fait avancer à une vitesse fulgurante.

Paul a alors dit cette phrase en s’adressant à tous :

« Vous voyez ce texte écrit sur la feuille ? Il est écrit en noir.

Comprenez ceci : le noir c’est l’auteur, le blanc qu’il y a partout autour c’est vous… et il y a beaucoup plus de blanc que de noir. »

Rien qu’en l’écrivant, j’en ai de nouveau des frissons.

Et je me dis que ces blancs sur une feuille, ce peut aussi être les silences d’une conversation.

C’est souvent dans ces silences que les compréhensions se font, que les émotions naissent, que les suggestions passent.

En tant qu’hypno, nous pouvons avoir tendance à toujours vouloir parler, parler, parler. En se disant peut-être que plus on en dit, plus ça va marcher, plus on a de chance de tomber sur une suggestion qui va bien.

Promis, à partir de maintenant, en séance je vais me taire.

Parce que ça aussi on a appris à le faire.

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